Avec cet article, nous partons à la découverte de la natation synchronisée, une discipline artistique très spectaculaire et particulièrement exigeante. En France, ce sport est pratiqué dans près de 300 clubs et a connu récemment le plus haut niveau mondial avec les 3 titres de championne du monde de Virginie Dedieu de 2003 à 2007.

Apnée :

Les temps d’apnée sont l’une des contraintes physiques les plus importantes de la discipline. Sur la durée d’un ballet (jusqu’à 5 minutes), les nageuses peuvent ainsi passer plus de la moitié du temps sous l’eau tout en ayant une dépense énergétique importante.

Bassin :
La piscine doit mesurer au minimum 25mx12m et doit être suffisamment profonde. Il est en effet interdit de prendre appui au fond et, lors des grandes compétitions, une caméra sous-marine permet de vérifier que cette obligation est respectée.

Créativité :

La créativité est au coeur de la performance car il faut se démarquer par une production originale. Elle peut s’exprimer par la chorégraphie, le choix musical ou encore les maillots de bain.

Danse :
La natation synchronisée est très proche de la danse. Cette discipline fait d’ailleurs partie intégrante de l’entraînement et de la formation de la nageuse et permet de développer des compétences essentielles à la natation synchronisée comme la souplesse, la tenue du corps ou la grâce.

Equipe :
La natation synchronisée peut se pratiquer en solo, en duo ou en ballet (équipe de 4 à 10 nageuses). L’esprit d’équipe est donc primordial.

Figures imposées :
Lors des compétitions, des épreuves appelées figures imposées permettent d’évaluer les qualités techniques d’une nageuse en dehors des aspects artistiques présents dans les programmes. Les nageuses effectuent individuellement devant les membres du jury des figures techniques type, tirées au sort.

Gélatine :

Posée encore chaude sur les cheveux, elle permet de les maintenir en place (en chignon, cheveux tirés en arrière) pendant toute la durée du ballet.

Hommes :
Si la natation synchronisée est très majoritairement féminine, la participation des hommes est acceptée et quelques pratiquants masculins concourent aux championnats de France et aux championnats du monde.

Improvisation :

Les nageuses peuvent aussi participer à des épreuves d’improvisation où, sur une musique imposée, elles doivent créer d’elles-mêmes une chorégraphie. Ce type d’épreuve permet de développer la créativité personnelle.

Juges :
La notation en natation synchronisée renvoie à un jugement subjectif. Les ballets par exemple sont notés de 0 à 10 points par deux groupes de 5 ou 7 juges.
Le premier groupe évalue le mérite technique (exécution, synchronisation, prise de risque), le second juge l’impression artistique (présentation, originalité du thème et de la chorégraphie, interprétation musicale).

Kellerman (Annette) :
L’Australienne Annette Kellerman a été l’une des pionnière de ce sport. Elle exécuta au début du 20ème siècle, différents spectacles dans toute l’Amérique du nord. Ces prestations étaient souvent effectuées dans un réservoir en verre monté pour l’occasion dans des endroits insolites comme l’hippodrome de New-York.

Loisir :
Ce sport peut être pratiqué à haut niveau mais aussi pour le loisir. Certains clubs n’ont pas une vocation compétitive et donnent la priorité aux galas.

Maillots de bain :

Les maillots de bain doivent être d’une pièce, sans trop d’échancrure ni de décolleté. Les maillots des épreuves libres sont souvent faits sur mesure, décorés par les nageuses elles-mêmes ou par leur famille. Lors des figures imposées, la tenue est par contre la même pour toutes : maillot de bain noir et bonnet blanc.

Natation :
Il s’agit également d’une discipline de base de la natation synchronisée qui permet aux nageuses d’acquérir l’endurance nécessaire. Les épreuves de sélection en équipe de France comportent un 400 mètres nage libre.

Olympique :
La natation synchronisée est un sport olympique depuis 1984. Deux épreuves seront au programme des jeux en 2012, le duo et le ballet (équipe de 8 nageuses).

Porté :

Ce sont les figures les plus spectaculaires de la natation synchronisée. L’une des nageuses est portée par les autres au-dessus de la surface de l’eau ou projetée dans les airs. Comme il est interdit de prendre appui au sol, c’est uniquement la propulsion des nageuses qui permet d’effectuer le porté.

Russes :
La Russie domine aujourd’hui la hiérarchie mondiale. Aux jeux olympiques de 2008 et aux championnats du monde en 2009, les Russes ont ainsi remporté la plupart des épreuves au programme. C’est l’un des rares pays où ces sportives sont professionnelles.

Souplesse :
La souplesse est une qualité essentielle. Pour valider son parcours de formation, la nageuse doit maîtriser au moins deux des trois grands écarts.

Tradition :
La natation synchronisée est un sport ancien mais qui a longtemps été envisagé comme un spectacle artistique. L’approche compétitive a surtout été développée dans la seconde moitié du 20ème siècle. Les premiers championnats du monde datent de 1973 et c’est en 1984 que les premières épreuves de natation synchronisée ont été disputées aux jeux olympiques.

Vidéo :

La vidéo est beaucoup utilisée à l’entraînement, elle permet de donner un retour aux nageuses. Elle est aussi utilisée en compétition au niveau international pour vérifier notamment que les nageuses ne touchent pas le fond du bassin.

Williams (Esther) :
Esther Williams est une actrice américaine, ancienne nageuse de compétition, qui tourna une série de films à Hollywood comportant de nombreuses scènes aquatiques. Elle permit ainsi de populariser la natation synchronisée à l’image d’Annette Kellerman dont elle joua le rôle dans l’un de ses films les plus connus, Million Dollar Mermaid (La Première Sirène), en 1952.

Yeux :
L’expression du visage participe à la dimension artistique. A cette fin, les nageuses ne portent pas de lunettes pendant le programme libre. Au contraire, le maquillage (spécialement conçu pour la discipline) permet de renforcer l’expression du regard.

 

Source : http://www.natationpourtous.com/